'> Fabebook: Un pastis sinon rien - Charly Green

mercredi 11 septembre 2013

Un pastis sinon rien - Charly Green

Charly GREEN rénove le style du polar.

Abruti par la vie quotidienne, vous avez envie de vous détendre. Charly est là.
Le polar humoristique, le drame sans les larmes, l'esprit sans "la grosse tête", l'humour à fleur de peau vous entraîneront dans un texte dont la densité vous fera hoqueter de rire à chaque phrase. Et pourtant... l'intrigue est là. Parfois simple, mais surprenante, d'autrefois plus complexe.
Bien documentée, la variété des milieux vous enchantera.
Et savez-vous ce qui permet à Charly GREEN de vous offrir cette palette de sensations ?
Charly GREEN fut marchand de porcs en gros pendant vingtcinq ans... C'est dire s'il connait la nature humaine...

Quand on est en vacances, invité sur l'île au pastis en plein mois d'août, ce peut être le bonheur éthylico-pastoral. Mais quand une poupée se fait décapsuler façon Marie-Antoinette et qu'on retrouve son cadavre dans la chambre d'un juge... cela merdoie dans l’anis, c'est le pavé dans la mare, l'os dans le gaspacho et le boulet dans les pattes. Ruben Quinquet, commissaire sur le port de Marseille, se doit de prendre le manche et rassemble sa sanglante équipe de louftingues surdoués. On va voir ce qu'on va voir...

Publié le 6 avril 2013 par Les Éditions Numeriklivres, on y lit :

Avec Les Enquêtes de Ruben Quinquet, Charly Green nous propose de croustillants polars humoristiques, « le drame sans les larmes, l’esprit sans la grosse tête, l’humour à fleur de flingue, des textes dont la densité vous fera hoqueter de rire à chaque phrase. Et pourtant… l’intrigue est là. Parfois simple, mais surprenante, d’autrefois plus complexe », nous annonce-t-il d’entrée. Un programme bien alléchant.

Dans le premier épisode des Enquêtes de Quinquet, Charly cite Frédéric Dard : « C’est dur de s’imposer la plume chez les rosbifs. Déjà on est classé peigne-cul quand on pond un roman, jugez de la déconsidération qu’on vous témoigne lorsque ce roman est policier ! Pour le coup, dans l’ordre des valeurs, vous vous situez entre la poubelle pleine et le papier chiotte utilisé. C’est pourquoi les littérateurs d’action commencent par se prendre un pseudonyme et ils se mettent un bas sur la tronche pour aller signer leur contrat d’édition ». San Antonio (Bravo docteur Beru). Voilà une citation truffée d’indices… Normal, on est dans du polar.

Mon avis :
Un tout petit bouquin de 74 pages qui offre une bonne tranche de rire.
Entre des thrillers et policiers bien noirs et tortueux une après-midi de rigolade avec un livre comme celui-ci fait un bien fou. C'est bon pour les zygomatiques et prévient le double menton !
Une intrigue très intéressante dans ce livre plein de clins-d'œil aux expressions burlesques et pittoresques des flics de Marseille. Quoi que ... je ne pense pas qu'ils doivent être très rigolos.
Ruben Quinquet est un gros lard aux chemises hawaïenne  qui est commissaire sur le port de Marseille à la tête d'une équipe de louftingues surdoués.
JeanBé est son équipier et le coup de Jarnac de l'équipe, pour qui se fie à son apparente innocence, longue jambe et jeans datant de la guerre (qu' il n'a pas faite) collectionne les bas résille dont il détient toujours un exemplaire dans sa poche.
Le nom d'un suspect : Alex Andrin.   Z'avez compris l'ambiance du dit-bouquin.
L'intrigue : dans un hôtel sur une île une peintesse se fait décapsuler à genou au pied du lit pendant que son amant est dans la salle de bain.

Rubens Quinquet fait partie des invités et est donc directement au jus pour mener l'enquête.
L'intrigue est très bien menée et l'écriture de l'auteur ne m'a pas déçue. Pourtant je dois avouer que je m'attendais au pire. Mais par curiosité et vu le peu de risque que je prenais en entamant ces 74 pages, je me suis lancée et n'ai pas levé le nez avant le mot : Fin. Le sourire n'a pas quitté mes lèvres car les expressions employée par Charly Green sont vraiment poilantes et qui plus est l'enquête est rondement bien menée. Dire que cela me rappelle Bérurier : Ben oui ... mais sans le côté "vieilli" des San-Antonio ! Du polar neuf déjanté, voilà ce que c'est !
Ma seule critique, car il faut bien que je critique un peu n'est-ce pas : Un peu lourdingue ? et bien, je dirais : - un tout petit peu seulement. Mais vite oublié grâce à l'action où nous entraine Charly Green et aussi le fait que le livre est très court. Pas le temps d'éprouver de lourdeur !  Quand on verse dans l'comique faut pas s'éterniser.

— En vérité, je vous le dis… (Faut dire que l’inspecteur Bouillon se prénommait en réalité Jésus, une idée de sa mère, et n’hésitait jamais à paraphraser son illustre prédécesseur !) il apparait qu’il s’est pris une bonne branlée, mais cela ne semble pas être la cause de sa mort… dérouillé pour la forme, à mon avis, il est tombé sur le coin de la table basse en verre et fer forgé, sur la nuque… Pas bon…

Envie de vous délasser avec un polar rigolo ? Allez-y, lisez-le et marrez-vous avec ce bon polar bien déjanté comme il faut, pour faire fonctionner vos zygomatiques !
Je vais certainement lire la suite des enquêtes de Ruben Quinquet.

Fabe

Ah il avait de l’allure le centurion ! Le seul d’ailleurs à l’heure présente. Très droit, lourd de partout, sanglé façon saucisson, le cul bridé dans un slip de combat dont on voyait les marques à travers le pantalon camouflé, il redressait le chef qu’il avait rasé et luisant comme une boule de Noël. Il rentrait le ventre en prévision d’une photoportrait. Glabre et figé, c’était le Romain chez les barbares.

L'auteur - d'après son blog : http://charlygreen.canalblog.com/
Un mélange de Michel Audiard et de San Antonio, pour les dialogues divinement savoureux et « Des mots, toujours des mots… Des mots suggestifs, inventés, musicaux. Des anagrammes, des locutions, des champs sémantiques sans aucune frontière, à tiroirs, des métonymies, des paronymies, des emprunts à d’autres langues, naturalisées ou pas ! J’invente, je désosse, je transforme, je me permets une alchimie du Verbe totalement créative à l’instar du “Je suis”, d’un Golem se moquant de lui-même », nous dit-il en guise de présentation.








8 commentaires :

  1. Merci Fabienne. Surtout ne lisez pas les trois autres, ils sont "pires" ! LOL !
    Signé Charly Green

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  2. Comme je fais souvent le contraire de ce qu' on me conseille ..... je lirai les autres, na !

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  3. bien ton blog fabienne

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    1. Ne restez pas anonyme, ça fait un peu ...anonyme :)
      Merci du compliment !

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  4. Un billet bien troussé, qui donne bien envie de découvrir cet ouvrage... Merci Fabienne !
    JF

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    1. Merci Jean-François,
      Il est vrai que les enquêtes de Ruben Quinquet sont très agréable à lire.

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  5. J'aime bien le pastis, je devrais donc aimer ce bouquin. La critique est bonne, je vais me laisser tenter :)

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    1. Cela te plaira bien j'en suis certaine et en plus c'est tellement vite lu, c'est un côté agréable aussi.
      Merci collègue :)

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